Biotech finances – Formation : des bébés entrepreneurs « deep tech » nés sous x

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Créé il y a cinq ans, le Technology Venture Master’s Program va évoluer à la rentrée prochaine pour devenir un parcours co-porté par l’École polytechnique et HEC. Objectif : former des entrepreneurs de la Deep Tech, et les pousser à « penser grand ». Rencontre avec Bruno Martinaud, son directeur.

FORMATION DES BÉBÉS ENTREPRENEURS DEEP TECH NES SOUS X - Pauline Rambaud, GenSearchLe regard de Pauline Rambaud, senior consultant chez GenSearch
Voir de prestigieux établissements comme Polytechnique ou HEC, historiquement tournés vers   les   grands   groupes, l’industrie ou même la haute fonction publique, s’engager résolument dans l’entreprenariat et les start-up est une très bonne nouvelle. En tant que conseil en recrutement spécialisé en sciences  de la vie, nous suivons ces profils de près, parce qu’ils intéressent beaucoup nos clients et parce que la transmission fait aussi partie de nos valeurs. Ces étudiants portent avec eux une promesse d’excellence en même temps que de polyvalence. Et du sang neuf ! L’ouverture large de ce programme à des étudiants issus de différents cursus – ingénieurs, pharmaciens et universitaires, scientifiques et non-scientifiques – est  un autre point fort. La confrontation à la diversité des profils est en soi, déjà, une excellente formation.   Avec ce  master, il y a aussi le pari, auquel nous croyons, de faire émerger une génération de startuppers dans le secteur des biotechs. Alors que le monde de  la  tech  regorge de jeunes entrepreneurs,  ces  profils  sont  encore  rares  dans  les   sciences de la vie, où une (longue) expérience  dans l’industrie ou le conseil semble encore être un prérequis à l’aventure entrepreneuriale. On voit pourtant de plus en plus de jeunes créateurs percer dans les medtechs ou l’e-santé. Les jeunes fondateurs de Cardiolog (solutions d’intelligence artificielle pour l’analyse des électrocardiogrammes, Ndlr) ou Sensome (capteurs connectés pour des applications en cardiologie interventionnelle, Ndlr), par exemple, sont passés par la pépinière de Polytechnique. Il n’y a aucune raison que cette  révolution culturelle ne se produise pas aussi dans le monde des biotechs.

BIOTECHFINANCES • Lundi 25 juin 2018 • No 817